mardi 28 août 2012

Ponte Moesa I

Le double pont sur la Moesa près de Castione-Arbedo présente la particularité que ses deux tabliers sont très différents. De 1939 à 1996, celui de la voie descendante (Nord-Sud) était en poutrelles d'acier et celui de la voie montante (Sud-Nord) en acier avec parois pleines. En 1996, le pont en poutrelles d'acier a été remplacé par une construction en béton. Dans la période qui nous intéresse, c'est la situation avec deux ponts métalliques différents qu'il convient de reproduire.
Construction du pont sur la Moesa I

J'ai déjà construit le pont de la voie descendante (Ponte Moesa II) avec plusieurs centaines de petites pièces de laiton. Une nouvelle livraison de pièces commandées chez Hassler Profile me permettra de construire de deuxième pont.

J'ai commencé par préparer les parois latérales du pont en soudant des petits profilés en T de 1x1mm sur les plaques de laiton qui formeront les faces du pont. A l'extérieur, elles se placent en face des éléments qui relieront ensuite les deux parois et à l'intérieur, elles sont fixées en alternance:



J'ai fait photograver les "vertèbres" du pont. Après une permière commande en France échouée car l'échelle des pièces a été modifiée (ce sont les pièces visibles à gauche), j'ai recommandé un jeu de pièces en Allemagne. Après dégrappage et ébarbage, mes pièces sont prêtes pour l'installation à gauche.

Les "vertèbres" sont soudées sur les parois préparées. Pour éviter que les petites pièces ne se dessoudent, je pose mes pièces sur un essuie-tout mouillé:


Le profil en lon n'est pour l'instant que fixé provisoirement, mais il facilite la mise en place des pièces. Ci-dessous, voilà comment cela se présente après mise en place de la deuxième parois:


L'étape suivante consiste à poser les couvertures sur et sous les parois latérales (bandes de 3mm de large) ainsi que sous les pièces transversales (image de gauche). On note qu'aux extrémités, le bas du pont est légèrement relevé pour faciliter sa pose dans les culées. Cela a aussi nécessité des pièces transversales différentes.

Pour finir, j'ai posé les renforts diagonaux puis encore des petits renforts transversaux (pas sur la photo ci-dessous, mais visibles sur la photo de mon article précédent):


Le pont "terminé" peut être installé provisoirement sur le segment à côté de l'autre.




La suite des travaux: sur les deux ponts il faut nettoyer la soudure en trop à la fraise, coller encore quelques pièces de renforts trop petites pour être soudées, peindre puis fixer et poser la voie. Dans moins de 2 mois, ça doit rouler!

jeudi 23 août 2012

Ponte Moesa I, un avant-goût

Un petit avant-goût du Ponte Moesa I:


Portée centrale terminée. Il reste les deux autres, puis les travaux de finition, la peinture, la mise en place... bref encore pas mal de boulot!

mardi 31 juillet 2012

Un peu de double voie au Gothard


31 juillet 1890, soit 2 mois après les hélicoïdales de Dazio Grande, la double voie sera prolongée sur la rampe sud du Gothard de Rodi-Fiesso à Ambri-Piotta. Un mois plus tard, la double voie atteindra le portail sud du tunnel du Gothard à Airolo, le 2 septembre 1890.




dimanche 10 juin 2012

Un pont en pierre, 3 arches

Parallèlement au double pont CFF sur la Moesa, le chemin de fer Bellinzona - Mesocco traversait aussi la rivière peu avant Castione-Arbedo. Bien qu'il soit en réalité un peu plus éloigné, j'ai aussi reproduit ce pont sur mon segment.

Je l'ai réalisé dans une plaque de polystyrène extrudé de 4mm d'épaisseur (Dépron). C'est très facile à découper et très facile aussi d'y graver les pierres.

On commence par les pièces du puzzle: 2 faces, la plan de roulement et trois pièces pour mettre sous les arches.


Pour le collage, j'ai utilisé une colle spéciale polystyrène, cyanoacrylate mais sur base d'eau afin de ne pas attaquer le dépron. Son défaut est de mettre un peu de temps pour sécher... (même si elle est marquée "Sekundenkleber").

Je commence par coller le plan de roulement et les arches à l'intérieur d'une des faces, puis la deuxième face que j'ai ensuite lestée.



Voilà le pont après assemblage des pièces:


Les culées et piles du pont ne seront presque pas visibles une fois l'ouvrage en place. J'ai utilisé des petits morceaux de polystyrène avec la même technique que pour l'autre pont sur la Moesa.


La peinture est faite selon méthode habituelle: un jus épais pour la couleur de base, différents lavis pour faire ressortir les zones profondes (les pierres gravées) et pour finir j'appliquerai un dry brushing, mais uniquement une fois le pont en place et l'éclairage définitif installé afin de ne pas donner de mauvaise teinte.


Il reste à installer le pont sur le segment. J'ai volontairement construit le pont en pierre un tout petit peu trop grand afin que le pont métallique paraisse plus éloigné du spectateur et donner ainsi une impression de profondeur. Mais pour cela il faut bien sûr regarder le segment de face et non de 3/4 comme sur la photo.

La dernière image montre le pont CFF vu sous l'arche du pont du Bellinzona - Mesocco. L'affaissement au centre de l'arche a déjà été corrigé depuis.



samedi 9 juin 2012


Il y a 20 ans, j'avais déjà vu ce pont sur cette image:
Je m'étais dit: chouette un pont différent des autres...et j'avais fabriqué cela
Mais j'avais oublié les dimensions....


vendredi 8 juin 2012






Bonjour, je vous présente aujourd’hui, le petit dernier, c'est-à-dire, le pont du Rohrbach, dans sa version acier(seul pont à arche ferrée du Gothard). Ce pont est aujourd'hui remplacé. Il a fallu rechercher dans les albums photos pour retrouver ce dernier, il se situe après Intschi et avant la liaison vers le sud, dans nos segments. Particularité: 38 cm de long, et traverses sur les deux voies groupées par nombre de 9. J'ai grand plaisir à vous le présenter!!! So long Gothard...Francis

lundi 21 mai 2012

Triangle de voie et gare cachée

Lors de  notre dernière rencontre, nous avons imaginé de mettre notre gare cachée en bout de boucle du côté Kerstelenbach. D'autre part, nous avons décidé de brancher le réseau comme un grand ovale de voie replié en os de chien, sans aucune voie traversante, ceci afin de simplifier la commande et éviter tous les problèmes de boucles de retournement.

Il reste alors un seul endroit où il faudrait régler la question de la polarité: au niveau de la gare cachée et des 2 voies qui y mènent. (L'un d'entre nous a proposé d'entrer à reculons dans la gare cachée. A mon avis c'est une mauvaise idée en expo, car cela oblige à arrêter un train sur la voie, le reculer avec tous les risques de déraillement. Nous le ferons donc moins souvent que si on peut entrer et sortir dans la gare sans manoeuvre, avec comme conséquence un trafic nettement moins varié).

J'ai réfléchi à cette question de câblage et propose la solution simple suivante:


La gare cachée, à partir de l'aiguillage d'entrée/sortie (celui en bas sur le dessin) est polarisée en fonction de la position de cet aiguillage. En changeant la position de l'aiguillage, les pôles des rails sont mis en correspondance avec la voie vers laquelle l'aiguillage est dirigé. Comme le fonctionnement est numérique, le changement instantané de polarité n'a pas d'influence sur les trains qui s'y trouvent ou y circulent.

Dans l'illustration, l'aiguillage est en position "de Kerstelenbach". Le rail vert a alors le même pôle que le rail bleu et le rail violet le même pôle que le rail rouge. C'est le rôle d'un relais bistable parallèle à l'aiguillage (ou de contacts du moteur d'aiguillage). Un inverseur est en plus utilisé pour sécuriser les accès: seul le côté desservi par l'aiguillage est alimenté.

(si le réseau est exploité en analogique, cela fonctionne aussi, mais il faut que la gare cachée ait sa propre alimentation, et seul l'aiguillage est polarisé en fonction de sa position).

A noter que mon schéma ne tient pas compte de la commande des aiguillages. Il faudrait ici travailler avec une petite matrice à diode qui défintit 3 itinéraires: "de - vers Kerstelenbach", "de Krestelenbach - vers gare cachée" et "de gare cachée - vers Kerstelenbach". Alternativement, les aiguillages peuvent être commandés par la centrale numérique et les itinéraires programmés. Pour 3 aiguillages la matrice à diode me semble plus simple.

jeudi 17 mai 2012

Réflexion sur l'éclairage, le retour

Je reviens sur un thème déjà discuté. Cet après-midi, j'ai pris ces deux photos de mon segment Biaschina en plein-air avec l'éclairage du soleil:



Ce qui est intéressant sur ces images, c'est que contrairement à tous les essais que nous avons faits jusqu'à maintenant, l'éclairage vient depuis l'arrière en haut. Malgré tout, le train est bien éclairé sur l'avant, le soleil se reflétait contre le mur blanc de la maison.

S'il fallait simuler un tel éclairage, il faudrait éclairer l'ensemble avec une lumière blanche, froide et diffuse (tube fluorescent ou barrette de LEDs) et éclairer de manière dirigée depuis le haut par une (ou plusieurs) source de lumière plus ponctuelle et à spectre plus large comme par exemple des spots halogène (ou LEDs chauds).

A essayer. Qu'en pensez-vous?